Vote sur l’IVG : une grave atteinte au principe de « respect de l’être humain »
Le mercredi 26 novembre, nous avons été 7 votants contre la proposition de résolution du groupe socialiste, visant à réaffirmer le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse, alors que 143 députés ont voté pour. Ce vote constitue une grave atteinte au principe de « respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».
Il ne peut pas y avoir de reconnaissance d’un droit fondamental à l’IVG, parce qu’il ne peut pas y avoir un droit fondamental à mettre fin à la vie d’un être humain innocent. Et tout généticien ou biologiste convient que l’embryon est un être humain. Les femmes enceintes n’attendent pas « quelque chose ». Elles portent une vie humaine. L’IVG n’est pas seulement le droit de la femme à disposer de son corps, mais de disposer du corps d’un autre.
Vouloir faire de l’avortement un droit comme les autres conduirait à le banaliser, et à nier les souffrances que subissent une majorité de femmes qui y ont recours.