POLEMIQUE MERAH : Y A-T-IL UN DEVOIR D’INFORMER SYSTEMATIQUEMENT ?
Le patron de l’émission de TF1 qui a diffusé les échanges entre les forces de l’ordre et Merah justifie sa décision en expliquant que ce document est une information du premier intérêt (il a dit ça avec d’autres mots, mais c’est du pareil au même).
Une fois encore, des aspects fondamentaux de la vie sociale sont ignorés : le respect du secret de l’instruction, le respect des victimes, la discrétion sur le travail des forces de l’ordre passent derrière la volonté de faire de l’information-spectacle.
Il y a des choses à redire sur la manière dont la Police a géré cette affaire ? Laissons les enquêtes internes se dérouler comme prévu. Il y a des éléments à prendre en compte dans le cadre de la procédure intentée par les victimes ? Les juges et les avocats s’en occupent. Laissons faire tout cela, et il sera toujours temps le moment venu d’informer la nation.
Le « tout information », le syndrome du « je sais donc je dis » sont préjudiciables à la justice et à l’ensemble de la Nation. Dommage que les médias ne le comprennent pas toujours.