Journée mondiale de la trisomie 21 : oui à la diversité !
Je tiens à apporter mon soutien à toutes les associations organisatrices de cette belle initiative qu’est la Journée mondiale de la trisomie 21. C’est l’occasion d’encourager et de remercier pour leur travail tous ceux qui, bénévoles, éducateurs ou professionnels de santé, se battent quotidiennement pour la reconnaissance de la dignité des personnes atteintes de la trisomie 21 et pour leur insertion dans la société.
Mais c’est aussi l’occasion de tirer une fois de plus le signal d’alarme. En France, 98 % des enfants trisomiques dépistés avant la naissance sont avortés. Aujourd’hui, on supprime la trisomie. Et demain, les handicapés moteurs ? Les asthmatiques ?
C’est à force de refuser l’existence de la différence que notre société en est arrivée à un chiffre aussi vertigineux, qui reflète ce qu’il faut bien appeler une tentative d’éradication eugénique.
À qui la faute ? Quelle alternative à l’interruption « médicale » de grossesse propose-t-on dans les cas d’enfants touchés par la trisomie 21 ?
On a fait en sorte de rendre inenvisageable la naissance, l’éducation, la vie même d’une personne trisomique. Et ce, alors que de très nombreuses associations œuvrent dans l’indifférence générale pour accueillir, soutenir, aider et accompagner les malades et leurs familles, et que des professionnels de santé, comme à la fondation Jérôme Lejeune, travaillent sans relâche à la recherche de traitements, non pas pour éliminer, mais pour guérir les patients. C’est à eux que doivent aller soutiens, encouragements et subventions, car ce sont eux qui luttent pour la défense de la personne quelle qu’elle soit, quand d’autres travaillent à l’élimination des plus faibles.
Je tiens enfin à assurer de mon soutien et de ma sympathie toutes les familles dont un membre est atteint de trisomie, et les prie de recevoir tous mes vœux de bonheur à l’occasion de cette journée qui leur est spécialement dédiée.