Il y a un temps pour …
Il y a un temps pour pleurer les victimes, soutenir et accompagner les survivants, rendre hommage aux forces de sécurité et les remercier, et se taire devant l’horreur.
Un temps pour accepter et soutenir la décision de l’état d’urgence et entendre que le France ferme ses frontières.
Nous revivrons une séquence d’union nationale et peut-être les français redescendront-ils dans la rue pour démontrer qu’ils sont vivants.
Mais cette fois-ci, rien de cela ne suffira. Les Français ne se contenteront pas d’un discours d’appel à l’union, dont l’une des vertus est d’estomper les responsabilités. L’union nationale demandée au début de cette année n’aura servi à rien.
10 mois après les attentats du mois de janvier, la France n’a toujours pas de politique de contrôle de ses frontières. Elle n’a pas engagé la lutte contre les islamistes de tous bords sur son propre sol. Elle maintient des relations étroites avec des pays qui soutiennent les islamistes. Elle s’est engouffrée tête la première dans une politique insensée d’accueil des migrants. Elle n’a pas de politique de déradicalisation, ni dans les prisons ni ailleurs. Elle n’a pas renforcé ses effectifs militaires.
C’est tout cela qui doit maintenant être changé.
Nous demandons solennellement au Prédisent de la République :
L’expulsion systématique des islamistes radicaux ou leur assignation à résidence quand ils sont français.
La fermeture immédiate des lieux de culte abritant des mouvements islamistes.
La clarification des relations entre la France et les pays qui soutiennent les mouvements islamistes (Arabie Saoudite, Qatar, Turquie).
Un plan massif d’intervention dans les banlieues afin de détruire les relations entre le banditisme et le terrorisme.
Le report de la COP 21 : son maintien, dans des conditions de sécurité que nous ne pouvons pas assurer, exposerait le France à de trop grands risques.
Un ensemble d’actions concrètes visent à combattre l’islamisme dans les prisons.
Plus que jamais les français attendent du Chef de l’Etat de la fermeté, et des actes.