Grève à la SNCF : trop c’est trop !
On peut être ou non favorable à la réforme de la SNCF. Mais on ne peut accepter que les syndicats fassent durer une grève que les Français ne comprennent pas, d’ailleurs à juste titre.
Nous ne payons pas les conséquences d’un futur changement de statut des agents de la SNCF : ce statut n’est pas menacé. Ni une possible réduction de leurs acquis sociaux : ils ne seront pas mis en cause par cette réforme.
Nous payons la note, par cette grève, d’une guerre d’influence que se livrent la CGT et Sud-Rail, qui n’ont pas trouvé d’autre moyen d’affirmer leur radicalisation que cette forme de terreur ferroviaire, qui fait peser sur des millions de familles des complications quotidiennes insupportables.
Pour ceux qui, comme moi, sont attachés au dialogue social et respectent le rôle des syndicats, cette situation est intolérable. Cette pratique de l’action syndicale, tournée vers la défense des intérêts des permanents syndicaux plutôt que la mission des entreprises publiques, n’est pas à l’honneur des organisations syndicales. C’est dommageable, et c’est dommageable pour tous.
Cette grève n’a que trop duré. Elle est illégitime, injustifiée, et exagérée. Elle doit cesser, sans délai, pour permettre aux familles de retrouver leur organisation habituelle.