Affaire Dieudonné, nouveau rapport contre les préjugés sexistes : ce gouvernement glisse vers le totalitarisme
Un nouveau rapport sur les « préjugés sexistes » a été remis le mercredi 15 janvier à Najat Vallaud-Belkacem par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. Encore un, 10 mois après celui qui lui avait été remis par l’IGAS en mars 2013.
Cet acharnement à obliger la société française à entrer dans un modèle où les hommes et les femmes deviendraient indifférenciés, et à sanctionner toute personne qui s’écarterait de cette voie, a un nom. C’est le totalitarisme, « système politico-économique cherchant à imposer son mode de pensée considéré comme le seul possible. »
Que préconisait le rapport de l’IGAS ? Que l’école s’engage dans la « lutte contre les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge », qu’elle exige des professeurs qu’ils emploient les termes sexuellement neutres tels que « amis » ou « enfants » plutôt que « garçons » ou « filles », qu’elle encourage les filles à manier le marteau et les garçons à exprimer leurs émotions, et à lire des livres tels que « Papa porte une robe » ou « Je veux un zizi »…
Que préconise le nouveau rapport ? Qu’il y ait moins de femmes dans les métiers de la petite enfance, que les professeurs soient surveillés par des référents qui vérifieront qu’ils donnent le même temps de parole aux filles et aux garçons, ou encore que tous les propos à connotation sexiste prononcés à l’école soient sanctionnés.
Cette proposition fait étrangement écho aux propos tenus par le Ministre de l’intérieur qui, suite à l’affaire Dieudonné, déclarait vouloir interdire désormais « tous les mots qui divisent la République ». Une mesure très inquiétante pour la liberté de conscience et la liberté d’expression.