Jean-Frédéric Poisson dénonce dans les médias l’ouverture de la PMA pour toutes

« La PMA pour tous est un pas supplémentaire vers la légalisation des mères porteuses ». Jean-Frédéric Poison était l’invité politique de la matinale de Patrick Roger sur Sud Radio, mercredi 26 septembre

 

« Priver à jamais un enfant de père est un lourd handicap » : Jean-Frédéric Poisson était l’invité politique de Gilles Bornstein sur France Info

 

Communiqué de presse de Jean-Frédéric Poisson – Mercredi 26 septembre 2018

Rapport du CCNE sur l’ouverture de la PMA sans père : 

une fragilisation dangereuse des droits de l’enfant

En vue de la révision des lois de bioéthique, le CCNE vient de donner son feu vert à l’ouverture de la PMA sans père. Légalisée, elle constituerait une dérive dangereuse et une atteinte fatale et durable à la dignité humaine.

La loi ne doit autoriser qui que ce soit à donner naissance à un enfant qui serait privé de père ou de mère. Aune considération, de quelque nature qu’elle soit, ne peut aller contre cette exigence de bon sens.

La loi ne doit pas non plus autoriser des pratiques qui conduisent à des désordres bien plus graves que ne le sont les inégalités qu’elle prétend corriger. La PMA pour tous conduit mécaniquement, au nom de l’égalité entre les couples homosexuels, à la légalisation des mères porteuses. Autant dire à l’esclavage des femmes et à la marchandisation de l’enfant – déjà effectifs sur des sites internet accessibles grâce aux fournisseurs d’accès français, et n’étant inquiétés d’aucune manière par les pouvoirs publics.

Conformément à ce que nous avions annoncé au cours des débats sur le mariage pour tous, le mariage homosexuel conduit effectivement à la PMA élargie, puis aux mères porteuses.

Dans une France déjà déchirée par toutes les formes de communautarisme, les Etats généraux de la bioéthique ont révélé une absence de consensus sur la « PMA pour toutes », et démontrent qu’elle est revendiquée par des groupes de pression minoritaires. Il s’agissait donc bien d’une mascarade du Gouvernement feignant de consulter les Français.

En l’absence d’un consensus voire d’une majorité sur cette question, il est encore temps pour le Gouvernement et sa majorité de renoncer à ces dispositions, inhumaines pour les femmes et gravement contraires à l’intérêt de l’enfant. 

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