Valls acte 2 : le Parti socialiste parle à la gauche…

Manuel Valls à la tribune de l'Assemblée nationale lors de son discours de politique générale

Le compte n’y est pas. Nous attendions des gestes d’apaisement sur plusieurs sujets. Nous espérions une véritable politique de construction et de développement pour la France. Nous voilà face à un jeu de chaises musicales pour dirigeants du PS !

Monsieur Désir ne serait pas à la hauteur pour être secrétaire national du PS (d’après François Hollande lui-même), mais peut devenir Secrétaire d’Etat… Que deviendra sa candidature aux européennes ? Vaut-il vraiment mieux que M. Désir défende l’entrée de la Turquie en Europe depuis le quai d’Orsay que depuis la rue de Solférino ? Et quelle autorité aura-t-il après la déroute du 30 mars face à ses interlocuteurs européens ?

Madame Rossignol, hostile aux défenseurs de la famille, considère que la théorie du genre est une rumeur et pense que « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Elle est désormais Secrétaire d’Etat à la Famille : une provocation supplémentaire pour les centaines de milliers de Français qui ont manifesté pour défendre la Famille.

Au fond, ce complément gouvernemental se place dans la droite ligne du discours de politique générale de M. Valls hier : loin d’apaiser les Français, ce Gouvernement tente d’apaiser le Parti socialiste et ne parle plus qu’à son propre électorat. Ça repart mal !